« Contexte »

La Terre se mourrait. Polluée par les activités de ces humains cupides qu’elle nourrissait pourtant. Cette espèce belliqueuse se devait de trouver une échappatoire, sous peine de s’étouffer dans ses propres imbécilités. Et ces imbécilités se trouvaient être des machines que quiconque n’aurait pu imaginer, des technologies dépassant l’entendement, ou la lumière plus simplement.... La décision avait été prise. Laisser la planète agonisante à son funeste destin en recherchant des astres qui accepterait d’accueillir cette espèce assassine en son sein. C’est ainsi que furent successivement colonisées Aldébaran, Betelgeuse et Antarés. Des planètes qui représentent autant d’échappatoires pour l’humanité que de portes ouvertes sur des mondes à explorer… et à détruire…

Aldébaran. Immense améthyste qui aurait pu être un saphir, tant l’eau qui la recouvre occupe une bonne majorité de cette planète pratiquement désertée de toute végétation, ou plus précisément que la faune la remplace. Certaines de ces créatures sont aussi inoffensives que des mouches, d’autres sont au contraire à éviter, prédateurs implacables jouant sadiquement avec leurs proies. Nombreux sont les villages qui germent sur cette planète tant semblable à la notre… Que de tristesse et de souvenirs nous laisseront cette merveilleuse planète…

Betelgeuse. Une topaze jaune rayé d’un immense trait vert qui repose maintenant entre les mains d’une humanité déchue. Cette magnifique planète n’est qu’en réalité qu’un immense désert, ou règne en maître un soleil omniprésent, rendant la chaleur suffocante et l’air irrespirable. Quelques oasis subsistent, qui sont autant d’havres de paix à conquérir. Mais le véritable paradis reste le Grand Canyon, où y sont concentrées une végétation dense… et toute l’eau que dispose cet immense four. Cette planète est véritablement peuplée d’Iums, des ombres recouvertes de noir et de blanc, dont seule une pointe d’orange au niveau du ventre colore ces échiquiers mouvants, mais particulièrement intelligents. Ces pandas sont en effet l’objet de nombreuses recherches menées par ces humains cupides…

Antarès. Titanesque grenat orange dont la principale particularité reste d’être totalement inconnue aux yeux des scientifiques, puisque que colonisée récemment. La faune et la flore qui la peuplent sont autant étranges que trompeurs, considérant les humains comme de vulgaires jouets qu’il faut jeter après les avoir utilisés… Les humains se regroupent près des littoraux, vivant dans une paix instable, étrange, presque bizarre… En effet, pour une raison ou une autre, la faune ne les attaques pas…

Mais que seraient ces planètes sans la Mantisse, cette créature particulière qui subit des transformations étonnantes tous les dix ans, cherchant sans cesse à être en symbiose avec les indigènes qui peuplent les planètes pour les aider dans leur processus d’évolution, en même temps que ces évolutions s’effectuent aussi sur cette créature intelligente. Depuis l’arrivée des humains, elle se montre méfiante du fait de leur attitude belliqueuse et de manie d’exploiter la faune et la flore pour ses propres intérêts… Seul un petit groupe d’individus a reçu la confiance de la Mantisse, ainsi que des gélules bleues qui leur confèrent une espérance de vie plus longue et des capacités de guérison hors normes…